Nous prenons assez rapidement nos repères sur le fonctionnement des rues dans les grandes villes. En bref, un boulevard monte, le suivant descend… Pour tourner à gauche, il faut d’abord tourner à droite puis revenir perpendiculaire au boulevard à traverser… Ce qu’il faut savoir également sur San Francisco, c’est que les hébergements coutent une blinde et demi ; nous avions réussi à trouver un hôtel en centre ville pour 75$ la nuit. Nous arrivons tout confiants donc à l’hôtel Astoria (nom à retenir pour ne jamais y revenir), et la personne à l’accueil (une vrai tête de c..) nous explique dans un anglais très incompréhensible (nous sommes en bordure du quartier chinois) que notre réservation n’est plus valable, en nous exhibant assez fièrement un acte de changement de propriétaire, ainsi que les nouveaux tarifs qui se sont envolés à 120$ la nuit. Cela fait un trou dans notre budget d’autant que nous avions prévu de passer 2 nuits ici. Nous décidons de ne prendre qu’une nuit, et heureusement car l’hôtel est moche et re-moche à l’intérieur, décrépis, pas de wifi, ni d’ailleurs d’isolation sonore pour les fenêtres, on aura l’impression de dormir fenêtre ouverte… sur un boulevard bien passant de San Francisco…

Seul point positif de cet hôtel de m…. c’est sa proximité avec le centre-ville, et nous commençons donc à tourner au coin de la rue vers le quartier chinois.

C’est un mélange assez bizarre de vieux bâtiments de films américains et de pancartes et magasins asiatiques. Nous débusquons d’ailleurs dans un de ces magasins un énorme sac de voyage destiné à remplacer celui égaré par British Airways, le tout pour 38 $ !

Nous remontons des rues à la déclivité incroyable. Le stationnement se fait obligatoirement en épi afin d’épargner aux véhicules tout démarrage en côte, sans doute fatal à l’embrayage…

Nous attrapons au vol un Cable Car, image emblématique de San Francisco, et descendons vers la marina. Autre lieu symbolique en plein milieu de la baie de San Francisco, la prison l’Alcatraz.