Montée à l'Etna.

Il a plus toute la nuit, nous sommes inquiets car nous devons monter au sommet de l’Etna aujourd’hui et aller voir les coulées. Le camion 4X4 arrive et le guide nous signale que la rando risque de ne pas être possible. Le sommet est dans les nuages, il y’a beaucoup de vent et en plus il pleuviote/neige là haut. Nous montons au parking départ des pistes qui mènent au sommet.

J’y vais, j’y vais pas ? Nous décidons de tenter le coup et entamons la montée. Malheureusement, passé 2000 mètres, nous entrons dans le brouillard. Une fois arrivé au point de départ des randos vers les cratères sommitaux, il fait du brouillard, le vent à 80-90 km/h nous envoi dans la g…. les fumées du volcan et en plus il neigeoit.

C’est cuit ! La mort dans l’âme nous redescendons et partons visiter en terme de plan B les cratères de l’éruption de 2002. Nous sommes déçus mais la rando vaut le coup cependant. Nous passons au bord des cratères de 2002, on se rend compte de l'intensité de cette énorme éruption en faisant le tour de cratères nés lors de celle ci.

Le temps n'est pas de la partie mais le moral est toujours là.

La vie revient !

Nous découvrons des exemples de périmorphoses. Ces phénomènes sont créés par la lave qui va rencontrer un obstacle type un arbre va passer autour, et se solidifier en refroidissant, l’arbre lui va bruler laissant ainsi un trou au milieu de la coulée.

Nous passons ensuite par la boutonnière, série de petits cratères qui se sont activés sur une ligne de faille formant ainsi une boutonnière de petits cratères.

Bombe volcanique de belle taille !

Exemple de végétation qui reprend le dessus. L'herbe douce, ce sera pour plus tard.

Après cette rando bis et pour nous consoler d'avoir partiellement raté notre rencontre avec l'Etna, nous avons droit à encore de succulents petits plats.