Route vers Lalibela à travers les hauts plateaux.

Après une première nuit sans fait remarquable passée à Addis, nous prenons la route vers le nord direction Kombolcha, puis Lalibela. Nous mettrons deux jours à remonter vers Lalibela.

Il est évident dès les premiers villages traversés que le pays a bien changé en 10 ans. Il y’a très clairement beaucoup plus de monde. La population a en effet quasiment doublé, et cela se ressent. La ville d’Addis est engorgée niveau embouteillages, et son atmosphère est difficilement respirable lors de ces heures de pointes en raison de la vétusté du parc automobile et camions.

Il y'a aussi quelques touches de modernité, avec l'arrivée d'un tramway flambant neuf...

Heureusement, cela change dès la sortie de la ville, et nous retrouvons rapidement les beaux paysages des hauts plateaux  Ethiopiens.

Lors du passage du col de Tarma Behr, nous passons un bon moment à observer des troupes de Gelada. Il y'en a beaucoup plus qu'il y'a 10 ans, sans doute plusieurs centaines... Très majestueux ces singes avec leurs longs poils qui volent dans le vent.

Dans la descente, il y'en a même sur le muret au bord de la route !!

Nous remarquons également lors de la traversée de la Région Amara que la pratique de l’islam dans cette région s’est transformée, maintenant dans certaines zones, quasiment l’intégralité des femmes sont intégralement voilées…

Lors de la seconde journée, nous passons près du lac Hayk à nouveau, et "visitons" le monastère Istafanos. En fait, peu d'intérêt cette visite car l'église en elle même est fermée, le lieu est quand à lui serein, calme et joli.

 

Passé Kombolcha, nous traversons d’abord une zone de culture ou nous assistons à un phénomène naturel stupéfiant. Un passage d’essaim de criquets pèlerins, semant au passage le chaos dans la campagne, tout le monde essaie de protéger les récoltes en empêchant au maximum ces insectes gloutons de se poser, en allumant des feux, et par tous les faibles moyens disponibles. Il faut savoir que ces insectes font des ravages sur les cultures lors de leur passage, un petit essaim ingurgitant l’équivalent de nourriture d’une ville de 30.000 habitants chaque jour.

Puis nous attaquons la montée vers Lalibela, la route se transforme, les paysages deviennent spectaculaires.

Nous arrivons en soirée à Lalibela, très joli petit hôtel.

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