A la poursuite du Quetzal.

Le lendemain, réveil à 5h !!! Ouille, c’est difficile, d’autant que la journée de la veille n’a pas été très reposante ! Nous partons donc essayer de voir les Quetzal, ces oiseaux mythiques et très rares. Très rares car ils ne vivent qu’à plus de 3000m d’altitude, et ils ne survivent pas en captivité, car leur unique source de nourriture est le fruit d’un arbre qui ne pousse qu’à cette altitude, et zone tropicale. Les guides sont très organisés : ils sont 3 ou 4, chacun part dans une direction en imitant le cri de l’oiseau (avec un magnétophone), et ils se tiennent informés de la présence des oiseaux avec des talkies-walkies.

Pendant quelques heures, nous crapahutons donc de droite à gauche dans la forêt à prêt de 3000 mètres d'altitude, ça fait un peu souffler car ce n'est pas plat... En attendant de surprendre l’oiseau mythique, nous voyons un nid de colibris, avec un bébé à l’intérieur.

Puis, soudainement, tout le monde s’arrête : il y a (à priori) un Quetzal dans l’un des arbres devant nous… mais il est trop loin, sans jumelles, c’est difficile à voir… Il s’agirait d’une femelle, donc aux couleurs plus discrètes que celles d’un mâle. Après avoir tenté pendant de longues minutes de voir l’oiseau, nous reprenons la marche, un peu dépités de n’avoir vu que si peu de cet animal mythique…

Nous nous interrogeons : on rentre ? on continue ? Bon, allez, on continue un peu. A ce moment,  un autre guide appelle, et nous informe qu’il y a un mâle, un peu plus haut ! Nous repartons au pas de course, pour être sûrs de le voir. Lorsque nous arrivons, il est là, posé sur une branche. Majestueux. Un beau mâle, avec sa petite tête ronde et hérissée de plumes verte, sa longue queue chatoyante, et son ventre rouge… Sur le coup, on est tellement stupéfiés qu’on en oublie presque de dégainer l’appareil photo. On essaye de le mitrailler, mais il est un peu trop loin, et nos photos ne le mettent pas assez en valeur…  Lorsqu’il s’envole, on dirait une magnifique flèche verte métallisée. Puis il vient se poser sur un arbre, mais toujours à portée de nos yeux émerveillés ! Puis, il s’en va… Mais ce moment était tout simplement magique... Nous retournons à l’hôtel, en croisant les doigts pour apercevoir à nouveau le splendide animal, mais non, on ne le revoit pas. A priori, on a été quand même chanceux de pouvoir de l’admirer aussi longtemps.

Un petit colibri qui pour une fois n'était pas à 2000 et que nous avons donc pu photographier.

Les petits chalets de ce gite trés sympas.

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