De San José à Curu.
Nous arrivons donc à San José, la capitale costaricaine. Nous rencontrons notre guide, Carlos, ainsi que les autres membres du groupe. Nous sommes au total 14. Nous quittons l’aéroport, il y a des travaux de partout et pas mal d'embouteillages, pas vraiment l'idée que l'on peu se faire du Costa Rica, vivement que l'on quitte la ville !
Le lendemain, départ à l’aube. Sur la route du Poas, nous nous arrêtons chez des cultivateurs de café.
Nous visitons les champs, et j’ai la surprise de découvrir, entre les rangées de caféiers, de nombreux bananiers ! Notre guide nous explique que ces arbres sont là pour pallier au manque d’eau en cas de sècheresse. En effet les bananier retiennent l’eau de pluie, et servent ainsi de réservoir naturel.
Quelques fleurs...
Après la dégustation du café (et les premiers achats !), nous repartons, sous un soleil éclatant direction le Poas !
Seulement, lorsque nous arrivons sur le parking du Poas, le soleil commence à se faire timide… Nous entamons la petite marche d’approche du volcan, et là… du brouillard, quelle surprise. Nous apercevons juste la cime de quelques arbres, mais rien du volcan… L'observation volcanique n'est pas une science exacte, loin de là...
Bon, au moins, on à un premier petit aperçu de la végétation Costa Ricaine.
Quelle belle salade :
Nous partons faire une petite promenade sur le chemin forestier qui part du volcan, et la pluie commence à arriver ! Nous sortons donc les K-Way, sous l’œil amusé de la « faune sauvage » : un petit écureuil qui semble se moquer des touristes que nous sommes, dépités et un peu humides…
Avant de retourner au bus, nous allons vérifier, par acquis de conscience, si le brouillard ne s’est pas dissipé sur les bords du volcan… mais non, il est toujours là ! Le vent nous rabat des odeurs de souffre, il doit bien y avoir quelque chose pourtant dans cette p..... de purée de pois.
Bref, nous repartons donc, légèrement déçus (bon, ok, très déçus même, surtout Loule).
En début d’après-midi, nous arrivons à Puntarenas pour prendre le bateau jusqu’à la presqu’île de Nicoya. Des oiseaux marins nous accompagnent durant la traversée.
Nous remontons dans le bus, direction la réserve de Curu, où nous allons passer 2 jours. Lorsque nous arrivons, nous sommes époustouflés par le lieu : des « cabinas », en bordure de forêt, et également au bord d’une grande et belle plage, sous les cocotiers, bref, un décor de carte postale !
Les Cabinas sont franchement "rustiquas", même un peu trop, l'étanchéité des moustiquaires semble encline à laisser entrer des bébêtes qui auraient décider de visiter, et les douches sont un peu crados, mais la beauté du site rattrape cela.
Une fois installés dans notre petit nid "douillet", nous décidons, Loule et moi, de partir à la découverte des environs. En sortant, nous découvrons une invitée surprise : une biche, pas très farouche, qui passe tranquillement devant la cabine !
Nous poursuivons notre chemin (après avoir bien sûr tenté d’appâter la biche…). Nous nous enfonçons dans la forêt lorsqu’un rugissement tonitruant retenti ! N’écoutant que mon courage, je détale à fond, déclenchant l’hilarité de Loule… car il s’agit en fait d’un singe hurleur (mais à ma décharge, on aurait vraiment cru à un hurlement de fauve !!!). Nous continuons notre balade, Loule se moquant de moi régulièrement tout au long du trajet jusqu’à la « salle à manger ».
Les gros monstres de la forêt :
Et là, alors que le soleil se couche, nous entendons un bruit strident, qui me fait penser aux alarmes des pompiers les premiers mercredi du mois… nous ne nous entendons même plus parler tant le vacarme est important. Cela cesse au bout de 5 minutes, nous spéculons sur l’origine de ce bruit, qui s’avère être en fait le « crissement » d’une variété de cigale qui ne chante qu’au coucher du soleil !
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