Le Corcovado.

Le lendemain, nous abandonnons notre bus et nos gros sacs de voyages pour prendre le bateau jusqu’au parc national du Corcovado. En effet, ce lieu est accessible seulement par la mer. Nous quittons Sierpe, et passons par quelques jolis méandres de la rivière.

Nous arrivons à l'embouchure de la rivière, devant, l'Océan Pacifique.

Nous longeons ensuite la côte, il y'a quelques maisons isoles qui doivent faire de chouettes maisons de vacances...

Nous débarquons près d’un hôtel de luxe à Drake Bay où nous faisons une petite pause (en regrettant de ne pas rester à cet hôtel… mais il est un peu hors de prix !). Le bateau continue sa route (façon de dire) vers notre hôtel situé plus bas aux portes du Parc National du Corcavado avec le gros de nos affaires.

Et nous partons à pieds, sous une chaleur torride et une moiteur étouffante. On est en nage au bout de 5 minutes. Notre guide ouvre la marche, un gros bâton à la main, histoire de vérifier où on met les pieds, dès fois qu’il y ai un serpent sur notre route… (apparemment, ça arrive, mais bon, pas à nous…)

A un moment, au bord d’un petit cours d’eau, nous remarquons des empreintes de grosses pattes. On est aux aguets ! Il parait que le Corcovado possède une belle population de Jaguar. Nous continuons notre marche, plus transpirants que jamais. Soudain, on entend un gros bruit sur notre gauche ! Tout le monde se fige et scrute les fourrés. Il y avait un puma dans les fourrés, mais il a était trop rapide pour nous, le bougre ! Le guide l’a vu en entier, Loule n’a vu que le c*l, et moi, je l’ai juste entendu… Alors qu’on était vraiment à la queue leu leu… c’est pas d’bol ! Carlos, notre guide, n’en revient pas : c’est la première fois en une dizaine d’années qu’il vois un puma !

Bref, après cet interlude Puma furtif, nous continuons notre route. Nous nous arrêtons pour pique-niquer sur une plage, qui est traversée par une petite qui part se jeter dans l’océan. Ni une, ni deux, on enfile en maillots de bain, et on court plonger tête la première dans la rivière (et c’est pas parce qu’on dit qu’il y a des crocodiles un peu plus haut que ça va nous arrêter !)

Après nous être bien rafraîchis (et un peu débarrassés de la moiteur qui nous collait à la peau) nous essayons de manger nos sandwichs, qui sont franchement pas terribles… Mais tout le monde n’est pas de cet avis, car une « armée » de bernard-l’hermite se jette sur nos restes ! Il y'en a un qui a squatté un noyau de pêche...

 

Bref, après avoir passé un bon moment à observer ces bestioles, nous continuons notre route vers l’hôtel. Après quelques heures de marche, nous débarquons sur une immense plage, qui appartient à notre hôtel, le « Poor Man’s Paradise ». Notre plage privée doit faire 2 ou 3 kilomètres de long, on n'est pas les uns sur les autres !

Les jardins de l'hôtel :

Une petite grenouille "scotchée" sur une des poutres du bar. A propos du bar, c'est ici que les meilleures Pigna Colada du séjour ont été dégustées. Ananas frais pressé, Rhum Centenario... Hummmm.

Vue de notre chambre :

Après un bon repas, nous nous endormons comme des masses… La rando de la journée a été éprouvante, car très très chaude.

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