Le piton de la Fournaise.

Pour ceux qui ont suivi, en 2012 lorsque nous étions monté au piton de la fournaise, ça donnait ça :

Impossible pour un fan des volcans de se contenter d'une barrière et de nuages, il fallait impérativement monter en haut du piton de la Fournaise ! Dés le premier samedi, et après être sur qu'il fait beau via un rapide coup d'œil sur les webcams, je prends la route du sud, passe le tampon et entame la montée vers le volcan. Arrivé à la plaine des sables impossible de ne pas s'arrêter pour quelques clichés, la lumière est magnifique.

J'entame la descente dans l'enclos. Le volcans est toujours en vigilance volcanique suite aux éruptions de 2015. Peut être un jour aurais je la chance de le voir en activité ?

Le Formica Léo, très joli vu d'en haut, son ascension ne présente pas d'intérêt si ce n'est de dégrader ce petit cratère... En même temps, on peut aussi se dire que la durée de vie d'un tel édifice est limitée dans cet environnement volcanique actif, mais inutile de l'accélérer...

Le fond de l'enclos sur de très belle dalles volcaniques.

Puis grimpette assez raide dans des coulées de diverses compositions (lave pahoe, en gratons)...

Puis le sentier cesse de s'élever et fait le tour par l'est du cratère donnant une belle vue sur les grandes pentes qui sont malgré l'heure encore matinale déjà prises d'assaut par les nuages. J'accélère le pas du coup. Pas question de laisser les nuages gagner et me boucher la vue du Dolomieu !

En toile de fond, le grand frère le piton des neiges guette.

Après un dernier petit ressaut, c'est l'arrivée à la plate forme sur le cratère Dolomieu. Ben il est grand quand même. D'autant plus grand qu'il était inexistant avant l'éruption de 2007 qui a produit ce cratère suite à un énorme effondrement...

Des fumeroles s'échappent en permanence du fond du cratère preuve d'une activité pas très lointaine...

La démarcation avec le cratère Bory l'ancien cratère principal de la fournaise qui est tout petit maintenant et s'effondre petit à petit grignoté par le Dolomieu...

Un touriste qui a craché les boulons pour monter, est ce l'altitude, la chaleur, ou le voyage de la veille qui a entamé mes forces ? Le fait est que j'ai bien tiré la langue pour monter... et je suis monté trop vite, j'ai mis une demi heure de moins que le temps indiqué...

Juste avant le sommet, il y'a de belles formations aux couleurs irisées de scories d'une ancienne éruption.

Petit arrêt à la chapelle de Rosemond en redescendant, avec un rappel de son utilité !

Il reste à remonter le rempart pour sortir de l'enclos, petite grimpette malvenue en fin de rando !

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