Retour mouvementé vers Port Vila.
Levé 5 heures du matin car nous avons notre vol vers port vila à 8h30. Il tombe toujours des cordes. Notre chauffeur s’arme d’une pelle, cela n’augure rien de bon. Nous prenons un chemin annexe à la piste habituelle qui a partiellement été détruite par les pluies de la nuit. Nous dépassons le volcan, et apercevons au loin quelques 4X4 arrêtés. La petite ravine sèche traversée à l’allée a laissé la place à une rivière en furie qui nous barre la route vers l’aéroport.
La pluie cesse et nous attendons donc de voir si la rivière baisse. Vers 7 heures, il est toujours impossible de traverser, le vol de 8h30 est compromis et je demande à notre guide d’appeler Air Vanuatu afin de changer nos billets sur le vol du soir. Après une attente stressante (car si nous loupons ces vols, le retour vers la Nouvelle Zélande est aussi compromis), nous recevons un coup de fil nous indiquant que nous avons 2 places sur le vol du soir. Ouf. Nous avons maintenant la matinée pour attendre la baisse des eaux. Sauf qu’il recommence à pleuvoir, fais ch…. Nous retournons prendre un petit déjeuner puis en fin de matinée nous retournons à notre rivière dont le niveau baisse mais pas très vite. De mémoire le vol de l’après midi est à 15h30 donc on est encore dans les clous.
Le mot "stress" étant totalement inconnu dans la langue du pays, c'est dans une ambiance bon enfant que les locaux attendent la baisse des eaux. Les touristes qui eux ont pour la plupart des vols dans la journée sont beaucoup moins détendus.
Il est 13h30 passé (il reste plus d’une heure trente de piste pour rejoindre l’aéroport) lorsque les premières tentatives de traversée en 4X4 sont tentées. Un pick-up franchi la rivière mais le débit de l’eau effraie notre chauffeur qui ne veux pas s’aventurer à traverser, notre 4X4 étant un peu plus bas que celui qui vient de réussir. Devant le créneau horaire qui se réduit, je demande à ce que quelque chose soit fait nous permettant de rejoindre l’aéroport. C’est donc à pied que nous traversons la rivière, avec armes et bagages…
Durant la première partie du parcours, à l’arrière du pick up qui a réussi à traverser et qui est bondé donc, je flippe de rater notre vol. J’apprends alors avec soulagement que le vol de l’après midi est à 17h. Après avoir débarqué les passagers du pick up dans à peu prêt la moitié de l’île nous arrivons enfin à l’aéroport à 16h, miracle, nous avons bien nos billets, la pression retombe enfin. Nous devrions être à Port Vila ce soir pour notre vol vers la Nouvelle Zélande demain.
Cette fois notre avion est un ATR plus gros que notre coucou de l’aller, nous avons la surprise en attendant nos bagages de découvrir quelques bagages atypiques :
Le contraste est rude le soir, nous retrouvons les voitures, le bruit dans le centre ville de port vila. Nous retrouvons avec une certaine joie cependant une nourriture plus variée, et nous offrons un monstrueux hamburger avec une bonne bière pression du Vanuatu.
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