Dure ballade à la soufrière.

Lever au champ du coq ! Littéralement parlant d’ailleurs car j’ai quelques colocataires à plumes autour du bungalow. J’ai une bonne crève que j’ai emmené de métropole dans les bagages… Pas facile ce matin entre la fièvre, le décalage horaire et la fatigue. Je mets le cap sur basse terre, j’aimerai bien voir la soufrière qui se situe au sud du parc national de Guadeloupe… En arrivant vers le sud de l’île, je m’aperçois que l’ouragan Maria a laissé des traces. La forêt a durement été touchée, la plupart des arbres ont des branches cassées, et sont « à poil » avec leurs feuilles arrachées par le vent.

Ça se confirme en montant au parking des bains jaunes… La route est coupée suite à un petit éboulement. 2 bornes à pied supplémentaire moi qui suis frit confit… Je suis tellement dans les choux que j’oublie mon sweat, et la flotte pour la rando…

J’entame donc la petite montée à partir des bains jaunes, le sentier traverse la forêt qui porte les stigmates de l’ouragan.

La forêt est très belle et les arbres très variés.

La végétation s’éclaircit et je débouche sur le parking de la savane au pied du cône de la soufrière. Elle porte bien son nom car malgré la crève, je sens de fortes odeurs de souffre. Sorti des  arbres, ça caille un peu, nous sommes à un peu plus de 1000 mètres, le vent souffle et une petite pluie commence à tomber. Le sommet est caché dans le brouillard. Je me dit que vue mon état, et pour n’en voir guère plus au vue de la météo, ça ira bien comme ça, et je reprends donc le chemin du retour.

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